l’UNEF à Dauphine

L’UNEF est présente dans toutes les universités, comme ici à Dauphine. Attachés à la pluridisciplinarité des formations proposées dès la première année, nous considérons avec estime le dynamisme de la vie étudiante et associative de notre établissement. Avec pragmatisme, nous cherchons à répondre au mieux aux problématiques et aux enjeux rencontrés par notre établissement , tout en faisant le lien avec l’actualité et la situation globale de l’enseignement supérieur. C’est pourquoi nous nous adaptons aux besoins des étudiants dauphinois.

Quelles sont nos actions au sein de l’université ?

Les manuels universitaires constituent l’une des plus grosses dépenses des étudiants à la rentrée. Les fonds de bibliothèques universitaires n’étant pas suffisants, les étudiants sont très souvent contraints d’acheter les manuels indispensables à leur réussite. Pour permettre aux étudiants de faire un maximum d’économies, l’UNEF organise dans toutes les universités une bourse aux livres à la rentrée. Le concept est simple : chaque étudiant possédant des livres universitaires les dépose dans notre local et fixe leur prix de vente. Durant deux jours, ils seront accessibles et d’autres étudiants pourront les acheter. Ensuite, si les livres ont été vendus, nous lui versons son argent, sinon nous lui remettons ses ouvrages. Ainsi, les étudiant.e.s souhaitant vendre leurs livres peuvent le faire plus facilement et ceux qui les achètent font de vraies économies dès la rentrée : voici un moyen direct d’organiser la solidarité entre les étudiants !

18077411_1871664259788596_7150173619273421014_o

L’UNEF organise des conférences avec des personnalités de notoriété publique.

Nous accueillons les étudiants qui sont en litige avec l’administration, pour trouver des solutions à leurs problèmes. Que ce soit lors des conseils de discipline ou dans les conseils étudiants, l’UNEF Dauphine est au service des dauphinois.es.

 

Quelles sont nos revendications ?

Depuis des années, nous nous opposons à la hausse des frais d’inscription à Dauphine. Si l’établissement fait le choix de droits d’inscription élevés, cela ne pourra que favoriser l’endettement étudiant. Aussi, nous craignons que cela devienne un facteur de censure pour les étudiants les moins fortunés. Loin d’assurer le rôle d’ascenseur social de l’université, cette augmentation récurrente contribuerait à une reproduction sociale.

Aussi, l’UNEF Dauphine considère qu’il est injuste que les étudiant.e.s étrangers soient contraints de débourser 6000€ pour s’inscrire en Diplôme de Grand Etablissement au niveau Master. Les arguments avancés par la direction sont erronés. Celle-ci avance que, du fait de leur statut d’étranger non-salarié, ils ne paient aucun impôt en France. Cependant, plus de la majorité des prélèvements étatiques sont liés à la Taxe sur la Valeur Ajoutée : la consommation, et non l’imposition directe, est l’essentielle source de revenu des pouvoirs publics. De plus, ces derniers sont contraints de s’acquitter d’une lourde taxe d’habitation tous les ans. Prétendre qu’ils ne contribueraient pas à l’effort national est donc faux. L’autre argument tenu par le président Laurent Batch repose sur sa politique d’internationalisation de Dauphine : étant donné que certains étudiants étrangers viennent de pays dans lesquels frais d’inscriptions élevés riment avec bonne image du diplôme, il leur semble naturel de faire payer à tous les étudiants des frais d’inscription exorbitants. Bien entendu, internationaliser Dauphine est essentiel. Ce processus doit pourtant prendre la forme suivante : contribuer à la diversification des profils et ouvrir des débouchés mondiaux aux dauphinois.es sans qu’une autocensure ne s’opère du fait des coûts de la vie à l’étranger. L’établissement d’une distinction entre nationaux et étrangers nous donc semble dommageable : il s’agit d’une forme de discrimination que rien ne justifie.

Nous sommes attachés à la démocratie dans l’enseignement supérieur, c’est pourquoi nous souhaitons une pleine représentation des étudiants : réduire la représentation estudiantine de 15 à 8 élus en Conseil d’Administration ne nous semble pas juste. Les nouveaux statuts de l’établissement, votés en décembre 2014, sont donc aux antipodes de nos points de vue.

Concernant la plaquette pédagogique dauphinoise et l’organisation des formations, nous souhaitons que chaque étudiant puisse, dans le cadre de son cursus, apprendre une langue en plus de son option. En effet, dans un établissement qui se veut d’excellence, et orienté vers l’internationalisation, il n’est pas normal que l’offre en matière de langues ne se cantonne qu’à l’anglais, l’espagnol, l’allemand, le portugais et le chinois.

L’exonération de droits d’inscription pour l’année de césure (a minima l’alignement de ces frais sur les droits nationaux d’inscription, à savoir 181€). Cette année ne coûte quasiment rien à l’université. Il est donc incohérent que les étudiants ayant une convention de stage soient contraints de s’acquitter de plus de 700€. Si le suivi des étudiants nécessite des moyens humains indéniables, comment se fait-il que les frais pour une année de césure soient plus élevés que pour une année de DEGEAD, formation qui requiert des ressources humaines et matérielles plus conséquentes ?

Quelles sont les avancées obtenues grâce à l’Unef Dauphine ?

Parmi ces avancées, la possibilité de postuler à trois Master 2 à Dauphine. Alors que la sélection est drastique entre la première année de Master et la deuxième année ( avec un taux 10% pour certaines formations), il nous semble normal d’étendre les opportunités pour les étudiants.

Loin de nous opposer au développement de la mobilité estudiantine, nous avons su porter notre volonté de diversifier les destinations à l’étranger pour les étudiants en troisième année de Licence. Bien entendu, nous restons vigilants lorsque de nouvelles conventions sont signées, en sorte que les débouchés ne soient exclusivement réservés ni à certaines formations ni aux plus aisé.e.s.